mardi 16 février 2010

Conférence de presse du jeudi 4 février 2010-02-09

(contenu de l’intervention de Jean GLAVANY)


Je souhaiterais rappeler trois éléments importants :

1. Nous avons déjà remporté trois victoires :
- nous avons cassé l’idée selon laquelle il y avait un consensus politique autour du projet d’hôpital unique : aujourd’hui, on voit bien que tel n’est pas le cas puisque le PS, le PC, le PG et le Modem, sans parler des deux comités de défense, se positionnent clairement contre ce projet.
- Nous avons aussi cassé l’idée selon laquelle il n’y avait qu’un seul projet, Mr Chastel, Directeur de l’ARS l’a récemment déclaré, il y a deux projets qu’il faut étudier et comparer.
- Nous avons enfin fait évoluer la position de la Présidente du Conseil Général qui désormais nous soutient. C’est un renfort de poids!

2. Quand nous défendons le service public hospitalier de proximité, nous le défendons partout, à Tarbes comme à Lourdes, à Bagnères comme à Lannemezan… Car nous savons que la création de l’hôpital unique marquera la fin du service public hospitalier à Lourdes et à Tarbes et probablement ailleurs dans le département par la suite. La défense du service public hospitalier de proximité ne peut pas se faire à géométrie variable ! Défendre Tarbes, c’est défendre Lourdes !

3. Enfin concernant les inquiétudes légitimes qui s’expriment à Lourdes au sujet d’éventuels transferts de services de Lourdes vers Tarbes, il faut que les choses soient claires : tout transfert doit être compensé ! Pour tout transfert de Lourdes vers Tarbes, il faut étudier des transferts de Tarbes vers Lourdes pour que vive l’hôpital de Lourdes. Car il ne saurait être question de déshabiller Lourdes pour habiller Tarbes.
Notre projet est simple : contre l’hôpital unique, nous défendons l’hôpital commun à deux sites.

dimanche 31 janvier 2010

Communiqué de Jean GLAVANY : « A propos de l’hôpital »

Il est foncièrement malhonnête d’inventer de toutes pièces des propos soi-disant tenus par des adversaires politiques pour pouvoir les traiter de « menteur » sur la scène publique. Le Maire de Tarbes use, hélas, de ce procédé sans arrêt…

Dernier exemple : au retour de son entrevue à Paris avec la Ministre de la santé à propos du projet d’hôpital unique, il déclare (la NR du 29 janvier) : « contrairement à ce que certains disent, nul ne peut se prévaloir de la parole du Ministre et dire, ce qui est faux, qu’elle est opposée au projet ».
Le problème c’est que je n’ai jamais déclaré que la Ministre était opposée au projet ! Quand je rencontre un Ministre de la République, je prends toujours soin de lui demander explicitement ce qu’il - ou elle – m’autorise à dire. Et, lors de notre entrevue, Madame Bachelot m’avait autorisé à dire :
d’abord qu’aucune décision n’était prise – ce que confirme aujourd’hui le Maire de Tarbes – alors que certains avaient affirmé le contraire, «c’est fait, c’est décidé, ça verra le jour en 2016»…
Ensuite que le coût réel du projet n’était pas de 167 Millions d’euros comme l’avançaient certains mais bien de 250 Millions d’euros.
Dans le débat public, respecter l’autre commence par l’écoute de ses arguments et le refus de les dénaturer.
Dans ce dossier de l’hôpital, une bonne nouvelle vient de survenir : le nouveau directeur de l’ARS (Agence Régionale de la santé, qui remplace Mr Gauthier, Directeur de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation) est venu à Tarbes et Lourdes lundi 25 janvier.
Devant les membres de la Direction, il a confirmé les propos de la Ministre (« Aucune décision n’est prise ») et précisé : «Cette décision sera prise au vu des deux scénaris alternatifs. Il faut donc étudier sérieusement l’autre solution proposée par Mr Glavany».
Je me réjouis de cette évolution méthodologique du Directeur de l’ARS qui tranche avec l’approche de son prédécesseur : devant une décision aussi lourde, la moindre des honnêtetés intellectuelles est bien, effectivement, d’étudier sérieusement toutes les solutions alternatives et de les comparer dans la rigueur et la transparence.
C’est donc une première victoire.


Deuxième bonne nouvelle : la décision de la Présidente du Conseil Général de s’opposer à ce projet. C’est un renfort de choix dont tous les défenseurs du service public hospitalier de proximité ne peuvent que se réjouir.
Le service public ne se saucissonne pas ! Il faut le défendre à Tarbes, comme à Lourdes, à Bagnères et à Lannemezan !
Croire qu’on pourrait « jouer un hôpital contre un autre » serait une erreur grave. Car ce sont des principes et des valeurs universelles que nous défendons, pour défendre et protéger la santé de nos concitoyens.

"Le projet est une coquille vide !"

Par deux fois la Présidente du Conseil Général affirme que ce projet est une coquille vide. Elle affirme son opposition au projet d'abord dans un interview sur le site de Tarbes Infos.
"Pour l’instant, « la coquille est vide »concernant les soins qui constituent le
coeur du projet. Soit ce projet n’est pas achevé, soit il est camouflé, ou il s’agit d’une improvisation, et c’est très grave, ou d’une stratégie de dissimulation d’informations, c’est tout aussi grave
."


Retrouvez l'interview sonore sur le site de Tarbes Infos : http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article1698


Ci-dessous, le communiqué de la Présidente : http://www.tarbes-infos.com/IMG/pdf/communiquehopitaldurrieu.pdf

Ce jeudi 28 janvier 2010, un interview sur l'hebdomadaire la Semaine des Pyrénées après avoir posé des questions essentielles, elle affirme vouloir réfléchir à la recherche de complématarités.

mercredi 6 janvier 2010